Tu fais du violon depuis une décennie, pourtant, tu te sens incapable.
Un jour, ta tante t’enregistre en catimini, pour le proposer à un concours national, à Paris. L’occasion de t’offrir la reconnaissance de tes pairs.
Les professionnels sont conquis par cet enregistrement et valident ton inscription. Lorsque tu apprends la nouvelle, tu es dévasté, tu perds tes moyens.
Arrive le grand jour… et c’est la déception. Le stress t’a envahi, tu te juges sévèrement, comme si tu étais minable, incapable de réussir.
C’est le souci quand notre critique intérieur est trop fort. Il détruit notre talent, alors que nous croyons qu’il nous élève, nous pousse à être meilleurs.
Finalement, tu es las. Tu choisis de le faire taire, de te regarder avec bienveillance. Tu préfères regarder tes réussites, plutôt que d’être dévasté toute la journée par un micro-détail que personne n’a vu.
Tu commences à faire des représentations devant ta famille, tes amis, à la fête de la musique. L’année suivante, tu gagnes le concours parisien, parce qu’en plus d’avoir du talent, tu as su gérer ton stress.
*Histoire inventée.